76e session ordinaire de l’AGNU : Omar Arouna attaque le discours du Bénin, Gilles Gohy rétablit l’ordre

Omar Arouna, ancien Ambassadeur du Bénin aux États-Unis s’engage à faire briser un rêve prioritaire du gouvernement Talon. Mais, le socio-politologue béninois Gilles Expédit Gohy n’entend pas le lui permettre. Il lui a simplement coupé le sifflet tout en exposant les fruits de la gouvernance Talon. De quoi s’agit-il exactement ?

(lire ci-dessous une lettre en version PDF de Omar Arouna et l’éclairage du professeur Gilles Expédit Gohy)

Ci-dessous, la réaction du professeur

La démocratie résolument en cours de vitalisation depuis 2016, continuera sereinement ses diverses phases de maturité (ou de maturation), au grand désarroi réagissant des apatrides, parias à leur pays, qui ont repris du service, après leur débâcle de la Présidentielle de 2021!

On se souvient encore de cette retentissante dérouillée qui laissa sans voix les égarés, exilés politiques auto proclamés qui ne convainquent d’ailleurs personne !

Après une relative accalmie faite de tentatives de diversions diverses, ils viennent de sortir des bois par un tract de référence « Blinken Benin Ltr 9 27 (French) » signé du sieur Omar Arouna.

À travers lui, nous devons les accueillir encore de fort belle manière, par un petit rappel historique !

Quand en 1996, le Président Nicéphore Soglo perdit douloureusement sa réélection au profit du retour au pouvoir du Président Mathieu Kérékou qui fit encore deux mandats, il y eut une engeance qui gaspilla beaucoup de ressources diverses, faisant le tour du monde pour salir la Gouvernance du Président Mathieu Kérékou qu’elle détestait cordialement.

Cette clique malfaisante de ringards politiciens était bourrée d’anciens ministres (dont l’emblématique Ministre des Affaires étrangères de Soglo) et ambassadeurs réels ou succédanés qui s’illustrèrent dans leur volonté manifeste de nuire à la Gouvernance Kérékou de l’époque.

Peu de chancelleries furent épargnées dans la razzia, mais les lieutenants de l’engeance ne réussirent qu’à se discréditer puisque la démocratie au Bénin ne cessa jamais de s’enraciner. Ils devinrent in petto la risée de tous mais, comme un chiendent, ils se relocalisèrent à l’accession au pouvoir du Président Boni Yayi.

On connaît la suite : 20 ans après, la monstrueuse hydre renaît de sa fange pour générer des énormités vaseuses comme le sieur Omar Arouna, ambassadeur de circonstance qui en a fait le passeport (ou le passe-droit) de toutes les basses besognes. Il mange à tous les râteliers, s’offrant à tous, sans distinction ni exigence de qualité minimale, peu lui enchausse l’étiquette de basse prostituée qui lui colle désormais à la peau. C’est un pervers non recommandable, prédateur de bon sens et d’objectivité, prêt à vendre père et mère pour des bricoles !

J’avais donc pensé définitivement tournée cette sombre page de notre histoire démocratique quand, depuis quelques mois, l’engeance resurgit, sous la rude carapace du sieur Omar Arouna dont je vis la face lugubre seulement dans ses accoutrements de clown lors de la veille de la Présidentielle passée.

Curieux personnage dont on s’interroge sur les motivations, c’est un mercenaire au service du terrorisme réactionnaire, il fit en 2021 le pitre, avec ses comparses, l’activisme que nous connaissons.

Mais, le vaillant peuple Béninois, comme un seul homme sous l’onction du Tout-Puissant qui veillait et combattait, resta mobilisé derrière le Président Patrice TALON !

La suite, bien connue, est là, éclatante : un second quinquennat qui a démarré sur les chapeaux de roues, avec un PAG 2 déjà flamboyant et incandescent.

À charge du fumeux et brumeux ambassadeur Omar Arouna de sinistre mémoire, je voudrais rappeler quelques composantes des droits de l’homme qui relèvent, à sa décharge, de la Sécurité humaine, crédo du Président Patrice TALON depuis 2016.

C’est quoi les droits de l’homme dans un pays où il fait bon vivre ?

Ce sont, très brièvement :

• de l’eau potable à foison pour tous, comme au Bénin,
• de l’énergie électrique à vau-l’eau pour tous, au grand bonheur des producteurs de richesse, comme au Bénin, aujourd’hui,
• de belles et confortables routes qui rendent les déplacements très confortables et l’écoulement des produits extrêmement facile,
• des opportunités d’emplois neufs et donc, des vannes de fortune pour tous, notamment pour les diplômés et les personnes qualifiées. Un récent bel exemple demeure la mise en œuvre de la Zone économique spéciale de Golo-Djigbé (GDIZ), pour des milliers d’emplois à terme.

Les droits humains, ce sont aussi:

_ la santé, la sécurité, l’éducation, les sports et loisirs, … fournis à satiété aux communautés béninoises, sans discriminations catégorielles: santé pour tous, éducation garantissant à terme le plein emploi, la sécurité qui conforte même les villageois, des infrastructures modernes pour des exploits sportifs et culturels propulseurs de richesses, …;
_ les intrants agricoles fournis aux producteurs dans d’excellentes conditions de vitalisation et de création de valeurs ;
_ de nouvelles chaînes vivifiées en renfort des traditionnelles;
_ ..

Enfin, les droits de l’homme sont :

i- le respect strict du principe selon lequel la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
C’est pour cela qu’il n’est encore jamais arrivé à l’esprit du Premier Béninois qu’est Patrice TALON de mentir effrontément sur telle ou telle facette de la vie sociopolitique du Bénin.
C’est pour cela qu’on ne peut encore jamais lui coller une quelconque promesse démagogique.
Si possible, monsieur l’ambassadeur Omar Arouna pourra très utilement l’imiter, pour commencer à acquérir un peu de crédibilité !

ii- la scrupuleuse dévotion aux textes et lois de la République, de ses Institutions et

iii- la religieuse observance des principes intangibles de son vivre-commun et des mécanismes de son maintien.

Il n’est donc pas responsable, monsieur l’ambassadeur Omar Arouna, d’œuvrer continûment par vos écrits séditieux, à déstabiliser la paix et la quiétude du vaillant peuple Béninois qui en a grand besoin pour continuer de soutenir le bâtisseur de la Nation Bénin : le Président Patrice TALON !

Ayant engrangé tout ça, j’affirme que le Bénin peut prétendre à bon droit à toutes les prérogatives fonctionnelles liées à son appartenance au concert des Nations.

Alors, pourquoi cette décharge de haine et de mauvaise foi agissante dudit « ambassadeur » Arouna Omar contre le Bénin et sa Gouvernance actuelle?

Où sont donc les centaines de morts dont parle l’ambassadeur dans son tract vomi qui ne parle pas du Bénin que Nous, les vrais Béninois, ceux d’ici, connaissons bien et aimons?

Pourquoi mentir aussi effrontément, monsieur l’ambassadeur ?

Ça me dépasse vraiment !

C’est ce que J’AI encore pensé !

Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue,
Universitaire Spécialiste en Gouvernance et Démocratie, Maître de Conférences en Sociologie du Développement,
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste,
Auteur du livre << Éducation et Gouvernance Politique au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique >>, en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Éditions L’Harmattan à Paris.