Reçu dans l’émission ‘’Le club de l’économiste’’ : Daouda Takpara passe en revue le potentiel forestier béninois

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Le directeur général de l’Office National du Bois (Onab) Daouda Takpara a été reçu ce jeudi 21 avril 2022 au siège du Journal ‘’L’Economiste’’ dans l’émission ‘’Le club de l’Economiste’’. L’ingénieur agronome et ancien député à l’Assemblée nationale est venu échanger avec les professionnels des médias sur les réformes initiées dans le secteur depuis plus de 5 ans.

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L’Office National du Bois (Onab) a été créé par décret n°83-425 du 2 décembre 1983, la mission de l’Office National du Bois (ONAB) repose essentiellement sur la création, le développement et la gestion durable des plantations domaniales sous sa gestion ; la promotion du reboisement, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des plans d’aménagements participatifs, l’exploitation forestière, la commercialisation des produits exploités, etc. La filière était confrontée à beaucoup de dysfonctionnements.
Et à l’avènement d’un nouveau régime en 2016, les nouvelles autorités ont initié des réformes et pris des initiatives pour redorer le blason du secteur et lui permettre de renaître de ses cendres.
Lors de son passage ce jeudi dans ‘’Le club de l’Economiste’’, l’actuel Dg/Onab est revenu sur certaines de ces réformes courageuses engagées sous l’impulsion du président Patrice Talon au profit de la filière du bois. Au nombre de celles-ci, Daouda Takpara a cité la mise en place de la commission nationale pour la réforme forestière, la dérogation spéciale pour l’évacuation des stocks, la prise d’un décret portant nouvelles mesures d’exploitation, d’exportation et de commercialisation du bois, etc. Des mesures qui ont permis au secteur d’être mieux assaini et de connaître des avancées notables. En revenant sur les missions de l’Onab, l’invité du journal l’Economiste explique en ces termes : « Nous reboisons et après avoir reboisé, nous mettons en place un plan d’aménagement participatif qui nous permet de gérer de façon durable les forêts. Nous les protégeons et nous les sécurisons. Au bout du rouleau, il y a des produits que nous mettons sur le marché ». Pour que ces produits soient davantage de qualité, Daouda Takpara a engagé l’Onab dans une démarche de certification. « L’autre réforme que nous sommes en train de conduire actuellement, c’est la certification de nos forêts ». Parce qu’à l’en croire, les produits qui sont issus des forêts certifiées sont prisés sur le marché international.
Et parlant des forêts placées sous la gestion de l’Onab, elles sont au nombre de 12 à ce jour, dont celles de Bassila, Pénéssoulou, Massi, Toffo, Bonou ou encore celle de Kétou qui a la plus grande superficie (environ 31.000 hectares). Elle se trouve malheureusement dans un état de dégradation et beaucoup d’efforts actuellement pour sa réhabilitation. Avec toutes les réformes engagées, Daouda Takpara annonce de beaux jours pour la filière au Bénin. Les professionnels présents à cette émission ont profité pour soulever leurs préoccupations.

L.T.

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