Epreuves écrites du BEPC de juin 2022 à Houéyogbé : le préfet Milohin prodigue de conseils, le moral des candidats galvanisé

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5 621 candidats contre 6 767 l’année dernière, soit une diminution de 1 146 Candidats, d’où un taux de régression de 20,38% par rapport à l’effectif de l’année passée, composent la session unique du brevet d’étude du premier cycle (BEPC) de juin 2022. Au centre de composition du CEG Houéyogbé où le préfet du département du Mono, Dêdêgnon Bienvenu Milohin, a procédé au lancement officiel des épreuves écrites ce lundi 13 juin 2022, 201 candidats, répartis dans 7 salles défendent les couleurs de leur commune.

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Repartis dans 189 salles des 14 centres de composition abritant les épreuves écrites de la session unique du juin 2022, les 5 621 candidats inscrits ont reçu des mots d’encouragement et de stimulation de la part du préfet du département du Mono, Dêdêgnon Bienvenu Milohin et du maire de Houéyogbé, Cyriaque Domingo. « Nous sommes dans le département qui se positionne comme un pôle d’excellence, et le défi de cette année, c’est de profiter des réformes pour reconquérir notre titre de meilleur, c’est le discours que nous avons tenu aux candidats des différents centres d’examens visités » a rappelé le préfet Milohin. Nous devons travailler pour garder le flambeau du premier au plan national et du meilleur taux d’admissibilité, a-t-il souligné aux candidats. « Je salue le chef de l’Etat, tout le gouvernement et tous les acteurs du système éducatif béninois pour les réformes entreprises dans ce secteur qui de jour en jour prouve que la qualité prime désormais sur la quantité », a confié le préfet du Mono.

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Pour le maire de la commune de Houéyogbé : « c’est une très bonne chose que le préfet vienne me soutenir pour qu’on encourage les candidats ». « Je prie Dieu que les 3 premiers du département du Mono viennent de Houéyogbé. Bonne chance aux candidats « a souhaité Domingo.

Le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) Mono, Dr Mathieu Ayessi, estime que la baisse du taux de candidats inscrits se justifie par les différentes réformes opérées dans son sous secteur. « Le gouvernement a entrepris des réformes notamment celle relative au contrôle des flux des apprenants via Educmaster », précise-t-il. Aussi, le gouvernement Talon a opté pour la promotion de l’enseignement technique et la formation professionnelle, donc les enfants ont plus tendance à aller dans les lycées de nos jours, a ajouté le directeur Ayessi.

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