Bonnes pratiques dans la mise en œuvre du Pnasi à Toviklin : l’Epp Houndehoussohoué et Tadocomè, modèles d’une forte implication communautaire

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Dans les Ecoles primaires publique de Houndehoussohoué et de Tadocomè, dans la commune de Tovikilin, toutes les couches sociales sont impliquées pour le succès de la mise en œuvre du Programme des cantines scolaires. L’engagement communautaire contribue à la réussite des cantines scolaires dans ces deux écoles.
L’engagement communautaire de Houndehoussohoué et de Tadocomè dans la mise en œuvre du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi) dans leurs écoles est sans faille. Dans l’Ecole primaire publique de Houndehoussohoué l’implication communautaire a fait gagner à l’établissement, une cuisine toute construite en matériaux définitifs avec des foyers et étagères périphériques en dur. 800.000 FCfa ont été mobilisés par la communauté pour cette cause. Outre cette infrastructure, la communauté dans la vision d’assurer la pérennité de l’initiative des cantines scolaires, a installé une unité d’élevage, un champ scolaire qui accueille une diversité de cultures vivrières. Pour le superviseur des cantines scolaires dans la commune de Toviklin Nouroudine Bourandi , les petits détails font la différence. L’école Houndehoussohoué est une école qui se fait démarquer des autres par l’engagement de sa communauté qui a réussi à mobiliser les fonds pour la construction d’une cuisine à l’école. L’autre détail qui fait évoluer les choses dans la mise en œuvre des cantines dans l’école, est l’engagement du groupement féminin  » Lonlongnon « . Ces femmes en dehors de la cuisson des repas, assurent la corvée d’eau et des fagots de bois pour la cuisine. « La communauté a mis sur pieds une unité d’élevage. Malgré inexistence d’un point d’eau, l’école fait du jardin pour soutenir le programme alimentaire », confie Nouroudine Bourandi. L’impact des cantines scolaires à Houndehoussohoué est énorme, témoigne l’instituteur yao Etienne Davo. « Avant les cantines, le taux de scolarisation et la régularité des enfants à l’école étaient faibles. Avec les cantines, les enfants viennent régulièrement à l’école et le taux de réussite au cep s’est amélioré et est passé à 100% », souligne M. Davo. « Les avantages de la cantine scolaire sont énormes. Et c’est ce qu’a compris l’Association qui apporte depuis des années sa contribution au bon fonctionnement de la chose », dira la présidente de l’association  » Lonlongnon  » , Kedalo Mignonwa qui réitère l’engagement des autres membres à toujours accompagner ce programme salutaire du Gouvernement.

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Tadocomè, la mobilisation fruit d’un travail coordonné

Au complexe scolaire Tadocomè, dans la commune de Tovikilin, l’engagement communautaire est également au top niveau, pour la réussite de la mise en œuvre du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi). Dans ce complexe scolaire, sont installés, par la communauté, un jardin scolaire et un champ scolaire qui accueille les cultures comme le niébé blanc et le maïs. Grace à une formation reçue sur les techniques de transformation des produits et de conservations de certains produits agricole, la communauté arrive à conserver la tomate produite dans le jardin et l’utilise sur des mois pour la cuisson des repas aux enfants. « Au Complexe scolaire Tadocomè, nous sommes dans la gestion des cantines scolaires. La population véritablement engagée pour la cause des enfants », livre Dossou Françis Hounguè qui est le Directeur dans ce complexe scolaire. A ses dires, la cantine a fait que les résultats ont changé dans le complexe scolaire. L’école est passée de 0% à 100%. Comment la mobilisation est faite pour que l’école ait ces résultats ? Le président de l’Association des Parents d’Elèves (APE), Cyriaque Essou en parle. A l’entendre, cette forte mobilisation de la communauté est le fruit d’un travail coordonné et structuré mené au quotidien par les membres de l’Association des parents d’élève. « Les parents sont vraiment conscients et savent les avantages des cantines scolaires, c’est ce qui explique notre engagement à soutenir le programme à Tadocomè », ajoute le président Essou qui plaide pour que l’école ait un point d’eau potable et une clôture pour la sécurité des enfants.

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