Sécurisation des espaces limitrophes du Mono : le préfet Milohin installe la commission départementale des frontières

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L’agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (ABeGIEF) opte pour l’efficacité et l’efficience à travers ses différents organes. Ce vendredi 8 décembre 2023, Dêdêgnon Bienvenu Milohin, préfet du département du Mono, a procédé à l’installation officielle des membres de la commission départementale des frontières de sa juridiction administrative à la grande salle de conférence de la préfecture de Lokossa.

Objectif, rapprocher les populations des espaces frontaliers de l’État, réduire les vulnérabilités et faire disparaitre le sentiment d’abandon au sein des communautés des zones frontalières du Mono. Les membres de la conférence administrative départementale du Mono et les maires des communes de Grand-Popo, d’Athiémé et de Lokossa, membres de la commission départementale des frontières du Mono ont été installés conformément à l’article 22 du décret 2009-704 du 31 décembre 2009 portant création, attribution et fonctionnement de la commission nationale des frontières. «Les espaces frontaliers sont des espaces de grande vulnérabilité et surtout des points stratégiques pour l’Etat», a rappelé le préfet Milohin. Il soutient que la présente commission va servir d’interface entre les populations à la base et l’agence nationale de gestion intégrée des espaces frontaliers afin de trouver des solutions idoines à leurs besoins.

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«Je reste convaincu que chacun de nous a pris la mesure de la mission pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations et surtout de celles des zones frontalières», a ajouté le préfet du Mono «Je voudrais compter sur la détermination de chacun. Que chaque acteur prenne cette mission comme celle républicaine», a-t-il souhaité.

Dr Adam Issouf, chef du département de la coopération transfrontalière de l’agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers reste convaincu que le fonctionnent correctement des différents organes facilitera le maintien de la sécurité des populations des espaces frontaliers. «Avec les menaces sécuritaires qui pèsent sur les pays sahéliens et qui se répandent dans les pays côtiers, il faut que les espaces frontaliers soient vraiment une préoccupation, il faut dynamiser les structures en charge de la gestion des espaces frontaliers pour les rendre plus efficaces et efficients», a fait comprendre Dr Adam Issouf. «Des infrastructures sociocommunautaires seront érigées pour renforcer le sentiment d’appartenance au sein des populations longtemps marginalisée»,a conclu le département de la coopération transfrontalière de l’ABeGIEF.

A. A

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