Construction de l’Autoroute Abidjan-Lagos : le rapport final provisoire des études sur la facilitation du Commerce et du Transport soumis à la validation
Un atelier de validation du rapport final provisoire des études sur la facilitation du Commerce et du Transport sur le corridor Abidjan-Lagos s’est ouvert à l’hôtel Azalaï de Cotonou le mercredi 29 janvier 2025 et prendra fin vendredi prochain. Placés sous la coordination du département des Infrastructures de la commission de la CEDEAO, ces travaux réunissent des experts venus des 5 pays concernés par ce projet d’infrastructure de grande envergure jamais réalisé en Afrique. Il s’agit du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin et du Nigéria. Selon l’expert Mohamed Selmeme, les chefs d’Etat de la CEDEAO sont engagés pour transformer ce corridor de transport en un corridor économique à travers l’amélioration et le renforcement des infrastructures. « Nous nous sommes réunis ici aujourd’hui pour l’étude sur la facilitation du Commerce et du Transport. Le département des infrastructures de la CEDEAO a été désigné pour conduire cette activité. La commission a recruté des consultants pour faire des études sur le terrain pour que la construction de l’Autoroute puisse prendre en compte toutes ces données », a déclaré Chris Appiah, chef du département des infrastructures de la CEDEAO.
Fidèle Kponvi, ingénieur en génie civile, ingénieur au sein de la cellule d’exécution du projet, et chef de projets à la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT), a rappelé que le corridor Abidjan-Lagos est d’une longueur de près 1028 Km et va traverser le Bénin sur une distance d’environ 128 Km. Pour ce qui concerne la traversée du pays, elle ne partira plus de la frontière de Hillacondji à Grand-Popo, mais plutôt maintenant de la commune d’Athiémé dans le département du Mono passant par d’autres communes pour échouer à Sèmè-Podji dans le département de l’Ouémé. « Cette autoroute permettra la bonne circulation des biens et des personnes pour pouvoir améliorer le développement économique de la sous-région », a-t-il laissé entendre.
Pour financer la construction de cette autoroute, la commission de la CEDEAO et les pays membres ont déjà mobilisés 42, 55 millions de dollars américains sous forme de subvention et de prêts de la Banque Africaine de Développement (BAD) par l’intermédiaire de l’Agence Française de Développe. Selon les prévisions des experts et si tout va bien, les travaux pourraient démarrer en 2026.
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L.T.
