Réformes foncières en Afrique du Sud : Ramaphosa défie Trump et défend la souveraineté nationale

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a réaffirmé avec force la souveraineté de son pays face aux menaces de Donald Trump, qui accuse Pretoria de confisquer des terres et de maltraiter certaines catégories de personnes. Lors de son discours d’ouverture de l’année parlementaire, Ramaphosa a rejeté ces accusations, dénonçant une montée du nationalisme et du protectionnisme à l’échelle mondiale.

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« Nous ne nous laisserons pas intimider », a-t-il déclaré devant les députés réunis au Cap, insistant sur la résilience du peuple sud-africain. Il a également défendu la réforme foncière en cours, précisant qu’elle visait à redistribuer les terres inutilisées dans un cadre légal et équitable.

Une tension diplomatique est née entre les États-Unis et l’Afrique du Sud. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annulé sa participation à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, qualifiant l’Afrique du Sud d’« anti-américaine ».

Au-delà des tensions politiques, la décision de Trump de suspendre l’aide internationale pour 90 jours pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l’Afrique du Sud. Plus de 8 millions de personnes vivant avec le VIH dépendent de ce programme, qui représente 17 % des dépenses nationales de lutte contre la maladie.

Médard CLOBECHI