L’Organisation des Nations unies (ONU) réclame la libération immédiate de Mohamed Bazoum, ancien président du Niger renversé en juillet 2023. Ainsi que son épouse Hadiza. L’organisation dénonce une détention arbitraire et appelle à des réparations pour le couple, estimant que leurs droits fondamentaux sont gravement bafoués.
- Advertisement -
Depuis le coup d’État, Mohamed Bazoum et son épouse sont maintenus en résidence surveillée dans des conditions de plus en plus critiques. Privés de tout contact avec leurs proches et leurs avocats, ils vivent, selon l’ONU, une situation intolérable.
Le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a qualifié leur incarcération de violation du droit international et exige une « réparation complète » pour le préjudice subi. En décembre 2023, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait déjà ordonné la libération de Bazoum. Malheureusement, cette injonction n’était pas exécutée. Depuis que le Niger a rejoint l’Alliance des États du Sahel, la sortie de Bazoum se complique.
Médard C
