Consommation de légumes et bonnes pratiques culinaires au Bénin : une formation ouverte à Parakou pour les professionnels des médias
Une trentaine de professionnels des médias béninois participent, depuis ce jeudi 22 mai 2025 à Parakou, à une formation axée sur l’importance de la consommation de légumes et les bonnes pratiques culinaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la composante 2 du projet SAFEVEG, mis en œuvre par le projet CASCADE, avec l’appui de l’Université de Wageningen (Pays-Bas), de l’ONG Care International Togo-Bénin, et de l’Union Européenne.
Cet atelier de deux jours réunit des journalistes de divers médias (télévision, radio, presse écrite, presse en ligne, etc.), ainsi que des représentants d’autres organisations. Il a été officiellement lancé par une cérémonie protocolaire ponctuée de deux interventions majeures.
En ouverture, Dr Janvier Egah, coordonnateur national de la composante 2 du projet SAFEVEG, a insisté sur le rôle essentiel des professionnels des médias dans la diffusion de l’information. « Les professionnels des médias constituent une cible pertinente pour servir de vecteurs de transmission et d’agents de changement de comportements, afin de sensibiliser la population béninoise à revoir la composition de ses repas », a-t-il déclaré.
Cependant, selon lui, ces acteurs manquent souvent de connaissances spécifiques, notamment sur la qualité des aliments consommés. «Il est donc très important de collaborer avec vous. Nous comptons sur vous pour que cette formation soit non seulement bénéfique pour vous-mêmes, mais aussi pour l’ensemble de la communauté », a-t-il ajouté, tout en remerciant le projet CASCADE pour son soutien indéfectible à l’organisation de la session.

De son côté, Florence Honvo Bello, cheffe du sous-bureau de Parakou pour la coordination des actions de l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN) dans la zone nord, a mis en lumière les enjeux nutritionnels actuels et les atouts agricoles du pays, en particulier dans le domaine du maraîchage.
Elle a toutefois déploré la faible consommation de légumes au Bénin, qui représente aujourd’hui un véritable défi de santé publique. « Malgré la disponibilité de nombreuses variétés de légumes, la consommation quotidienne reste en deçà des 400 g recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ce déficit est dû à plusieurs facteurs ayant un impact direct sur la qualité nutritionnelle des régimes alimentaires, notamment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes vulnérables », a-t-elle expliqué.
Au cours de la première journée, les participants ont suivi deux communications principales : l’une sur l’importance de la consommation de légumes au Bénin, et l’autre sur les bonnes pratiques de cuisson et d’hygiène, visant à limiter les risques sanitaires.
Les travaux se poursuivent et s’achèveront ce vendredi 23 mai 2025, avec plusieurs autres thématiques au programme.
L.T.