Afrique/Importation des vielles voitures : Le PNEU recommande l’introduction des normes plus rigoureuses

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Une fois en Afrique, ils constituent un luxe pour beaucoup de citoyens, notamment ceux qui ne sont pas en mesure d’en acheter à la même bourse que les quelques rares qui ont le privilège. Et pourtant, ce sont de vielles voitures dont les âges dépassent parfois 15 ans.

Déversés sur le continent sans contrôles particuliers, les “Venus de France” comme on les appelle au Bénin, deviennent des sources d’ennuis sanitaires et environnementaux. Un article publié sur le site du Journal Le Monde, révèle que l’Afrique a acheté plus de 40 % des 14 millions de véhicules d’occasion exportés dans le monde entre 2015 et 2018. Et la majorité entre sur le continent par les ports du Nigeria, de Libye, de Tanzanie, de Guinée ou du Ghana.

Toujours selon le journal Le Monde, une récente enquête menée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sur 146 a permis de cerner les enjeux de ces réseaux commerciaux devenus puissants en Afrique Subsaharienne ces 20 dernières années. L’enquête a permis de comprendre que dans 30 pays du continent africain, il n’existe encore aucune disposition pour recaler les véhicules les plus vieux.

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Seuls quelques pays ont pris des mesures fortes pour contrôler le marché des véhicules sans âge. Parmi ceux-ci, on cite l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Soudan qui ont adopté une politique d’interdiction stricte de l’importation de véhicules d’occasion. Au Maroc par exemple, seuls les véhicules de moins de cinq ans sont autorisés à l’importation. D’autres pays comme le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Rwanda, l’île Maurice ont fixé des limites dans ce sens.

L’étude du PNUE précise que : « L’absence de normes et de réglementations efficaces facilite le dumping de véhicules anciens, polluants et dangereux ». Ce programme Onusien demande alors aux pays riches de cesser d’exporter des véhicules qui ne répondent pas aux critères des inspections environnementales et de sécurité et qui ne sont plus considérés comme étant en bon état de marche dans leur pays d’origine.

Quant aux pays africains qui les exportent, ils doivent introduire des normes de qualité plus rigoureuses.

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