A quelques mois des élections législatives, le second sous le régime du Préside Patrice Talon, on a l’impression que la classe politique en général et surtout l’opposition ne montre pas de façon tangible sur le terrain, son intérêt et surtout sa volonté de réunir un nombre considérable de députés , capables d’affronter le régime en place en terme de vote des lois. A six mois donc de ses échéances, tout porte à croire qu’elle continue toujours de tergiverser sans doute autour du positionnement de ses candidats. Que ce soit Paul Hounkpè, ou Éric Houndété, la machine d’action sur le terrain semble grippée au grand bonheur de la mouvance qui peaufine jour après jour ses stratégies qui consistent à nouer le contact avec les différents états majors sur l’ensemble du territoire afin de mobiliser les militants pour l’échéance à Venir.
L’opposition a-t-elle choisi de se mettre à l’abri des micros et caméras pour mieux préparer la confrontation avec les partisans de Talon où craignent t’elle de nouveau des blocages administratives à venir qui pourraient les fragiliser? Ce qui est sûr, la scène politique nationale souffre énormément d’une animation politique pré élection souvent constatée à quelques mois de ses scrutins décisifs. Opposition et mouvance s’observent t’ils en adversaires redoutables, l’un voulant renverser l’autre et ceci dans le silence.? En tout état de cause, pour la bonne vitalité de la démocratie, chaque camp doit commencer de façon responsable ce que la constitution recommande à chaque formation politique et qui est l’animation de la vie politique.
L’opposition doit montrer sa capacité à s’échanger avec le peuple sur les grands sujets de préoccupation nationale et ainsi proposer des solutions capables d’aider le gouvernement à revoir sa copie sur certains sujets au lieu de demeurer dans un état de sommeil prolongé et de se réveiller la veille des élections espérant gagner la majorité à l’Assemblée. En ce comportant ainsi, la mouvance ne ferait que d’une bouchée cette élection à venir et malheureusement l’opposition va de nouveau crier au fraude. C’est dans l’animation de la vie politique en période non électorale que les formations politiques gagnent de légitimité capable de les propulser le jour des élections et c’est ce que la mouvance présidentielle essaie de faire actuellement sur le terrain.
Euloge Atindéhou
