Célébration de la 18e journée mondiale de lutte contre le paludisme au Bénin : Benjamin Hounkpatin rappelle les efforts du gouvernement pour l’élimination de la maladie

Ce vendredi 25 Avril, la communauté internationale commémorait la Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme (JMP). Le Bénin a aussi célébré cette journée à travers une cérémonie solennelle qui s’est déroulée au palais des congrès de Cotonou en présence des autorités à divers niveaux, des partenaires et autres acteurs impliqués dans la lutte.

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« Réinventer, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ». C’est autour de ce thème que la 18e Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme (JMP). Elle a été marquée au Bénin par une manifestation officielle organisée au palais des congrès de Cotonou. Elle a connu la présence de plusieurs personnalités politico-administratives, d’experts et surtout du Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin qui portait la voix du Gouvernement à cette cérémonie.
Dans son discours de lancement, le Ministre a rappelé que la journée mondiale de lutte contre le paludisme est une initiative annuelle instaurée depuis 2007 par l’assemblée générale des Nations unies, visant à sensibiliser le public à la lutte contre le paludisme et à mobiliser les efforts mondiaux pour son élimination. Elle vise entre autres à renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale autour des stratégies de lutte contre cette affection qui continue de peser lourdement sur nos communautés.
Benjamin Hounkpatin souligne que malgré les efforts et les énormes investissements consentis par la communauté internationale pour son contrôle et son élimination, les pays situés en Afrique subsaharienne continuent de supporter la plus lourde charge de cette maladie. A l’e, croire et selon le rapport mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme en 2024, on estimait à 263 millions le nombre de cas de paludisme et à 597 000, le nombre de décès dus à cette maladie dans le monde en 2023. Environ 94% des cas et 95 % des décès sont survenus dans la région africaine de l’OMS.
Toujours selon le Ministre de la Santé, au Bénin, cette maladie continue d’être un problème de santé publique du fait des conséquences qu’il engendre au niveau des communautés, en raison des coûts liés aux soins médicaux, le retard scolaire, l’absentéisme au travail, la perte de productivité et le nombre important de décès qu’il occasionne lorsque la prise en charge n’est pas au rendez-vous. Il représente le premier motif de consultation et d’hospitalisation enregistré dans les formations sanitaires du pays et surtout la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans.

Cette commémoration a été l’occasion pour le Ministre de la Santé de rappeler quelques actions majeures du gouvernement du président Patrice en vue de la lutte contre le paludisme ; et les progrès réalisés. « Des progrès significatifs ont été accomplis dans la lutte contre le paludisme durant ces dernières années, pour une large part, grâce à l’intensification et l’utilisation massives des outils recommandés par l’OMS pour prévenir, détecter et traiter la maladie. En Afrique, le Bénin a gagné deux places par rapport au nombre de nouveaux cas enregistrés et trois places par rapport au nombre de décès enregistrés de 2022 à 2023 (respectivement 15ème contre 13ème et 18ème contre 15ème) selon les rapports de l’OMS », a-t-il laissé entendre.
Cependant, de nombreux défis reste à relever, notamment la résistance des insectes aux insecticides, la résistance du parasite aux antipaludique et délattions qui peuvent affecter l’affichait des tests de diagnostic rapide.
Benjamin Hounkpatin invite alors les populations béninoises à ne pas baisser la garde car les bénéfices des différentes interventions sont plus prononcés lorsqu’elles sont combinées.